Ce matin, le directeur général de la gendarmerie, le général Jacques Mignaux réunit toute la hiérarchie de l’institution à Issy-les-Moulineaux.
C’est l’occasion pour moi de publier une nouvelle note à la Fondation Jean Jaurès. J’espère qu’elle contribuera utilement à animer les débats… dans les couloirs.
Je suis parti d’un rapport rédigé cet été par une sénatrice membre du parti radical de la gauche Anne-Marie Escoffier et un député UMP Alain Moyne-Bressand dont l’ambition était de dresser un bilan de la présence de la gendarmerie nationale au sein du ministère de l’Intérieur, intégration voulue par Nicolas Sarkozy.
J’étais surpris de constater que ce travail n’était pas disponible sur le site du Ministère pas plus que sur celui des deux Chambres parlementaires. En réalité, on ne le trouve que sur le celui du syndicat majoritaire des Officiers de Police, le SNOP. Vous pouvez le télécharger ici.
Curieusement aussi, le directeur général ne cesse pourtant de s’y référer dans ses auditions à l’Assemblée mais aussi dans sa dernière interview dans « L’Essor ».
Avec un peu de persévérance, j’ai donc tenté une contre-expertise de ce rapport qui me paraît au final parcellaire et somme toute assez lénifiant. Et dans tous les cas, bien éloigné de la réalité que je connais de la gendarmerie.
Ce travail est maintenant disponible. Vous pouvez le télécharger ici. Bonne lecture et n’hésitez pas à le commenter.
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M. le député,
pourquoi laisser entendre qu’il y a un lien entre votre (intéressant) Pangloss et une réunion des cadres de la gendarmerie ? Pourquoi personnaliser le débat ? A croire que le patron de la gendarmerie est un adversaire …
Sincèrement, aucun intérêt à mon sens !
En ma qualité d’électeur et de citoyen – et en votre qualité de spécialiste de la sécurité au PS – je préférerai avoir votre éclairage sur la présentation lundi dernier à Dijon puis à Paris par F. Hollande de ses propositions en matière de justice et la sécurité.
Là est le cœur du sujet pour les années à venir. Pas forcément l’info de la tenue d’une réunion de gendarmes ou le fait que le général Mignaud se réfère à un rapport écrit par 2 parlementaires (dont un de gauche).
Bonjour,
je ne vois pas d’attaques contre le DG à moins qu’il ne me faille effectuer une relecture de cette note plutôt pertinente.
C’est d’ailleurs dommage que ce ne soit qu’une note, qu’elle soit aussi faite dans l’urgence mais qui malheureusement ne débouchera sur rien de bien concret, j’en ai bien peur.
Je suis aussi curieux de voir ce que propose concrètement votre candidat -hormis des dispositions plus contraignantes concernant notre manière de travailler- j’ai peur que les impératifs budgétaires ne nous enterre (sans mauvais parallèle en rapport avec les fissures qui lézardent la pièce d’où je rédige ce commentaire).
Vous parlez des gendarmes supplétifs de la police nationale, pour illustrer ce problème renseignez-vous sur les nouvelles conditions d’emploi des EGM mis à la disposition de la préfecture de Paris. Non seulement nous faisons désormais du travail de sécurisation (mission dévolue à la police) mais en plus nous ne touchons plus de primes de maintien de l’ordre, vu que ce sont désormais des missions de « sécurisation », sécurisation qui reste relative quand sur les champs-élysées les consignes sont d’évacuer les SDF, mendiants, Roms, pour que les « pauvres » usagers de cette avenue ne soient pas malencontreusement importunés lors de leurs « petites » emplettes.
J’ai sinon en exemple des missions de « bleuissement » au profit des GGD 77 et 95. Il nous est demandé d’effectuer nos patrouilles dans des véhicules la plupart du temps dépourvus de moyens radios, alors imaginez pour des moyens informatiques… Nous ne sommes joignables que sur nos téléphones portables personnels, avec lequel nous pouvons heureusement appeler gratuitement le 112…
Et je vous laisse imaginez combien il est évident de patrouiller à 7 personnels dans un véhicule qui compte 7 places…
Si près de l’échéance, il va être difficile de reprendre le travail qui a été visiblement bâclé et ce malgré votre bonne volonté, de plus qu’il va être difficile pour le PS d’arriver à convaincre les déçus, que dis-je, les dégoûtés.
Je ne vois pas non plus où est « l’attaque » alors que le député n’a de cesse de mettre en avant les difficultés que rencontrent les gendarmes dans leurs missions.
Et d’ailleurs il s’investit sur le terrain et non pas dans son bureau, fixé sur un écran!
Les gendarmes, dans notre communauté de brigade sont toujours prêts à réagir malgré les mauvais coups qui leur sont portés: habitat et bureaux à la limite de l’insalubrité, mutations nombreuses et simultanées sans remplacements immédiats, effectif en baisse….
En ma qualité de maire je peux affirmer qu’ils sont sur le terrain dans des situations souvent pas faciles et qu’ils méritent beaucoup plus qu’une réponse comptable à leurs besoins.
François, en votre qualité de Maire, vous êtes bien plaçé pour faire construire des casernements neufs pour ces Gendarmes, il faut mouiller sa chemise.
Lorsque le directeur général de la gendarmerie a donné des directives en fin d’année pour lutter contre la délinquance et récemment pour la communication, sur ce blog, il a bien été « attaqué », non ?