Première réunion publique de présentation des engagements présidentiels de François Hollande, ce soir à la Forêt Fouesnant à 18 h 30 au Nautile.
La seconde aura lieu lundi à Bénodet, à 18 h 30 dans la salle de réunion située Venelle de la Mer. Puis une troisième ce même lundi 26 mars à 20 h 30 à Plomelin dans la MPT située en face de la mairie.
Par ailleurs, demain aussi, je serai sur le marché de Fouesnant vers 10 h.
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Monsieur URVOAS,
J’avoue que l’idée de vous écrire me traine dans la tête depuis longtemps. J’en prends cette fois l’initiative.
Vous êtes, sauf erreur de ma part, en charge au PS des problèmes de sécurité, thème dont l’actualité est brûlante ces derniers jours et va l’être de plus en plus jusqu’à l »échéance du 6 Mai 2012. C’est même, je le crois, le thème sur lequel vos opposants vont tenter de vous déstabiliser.
La sécurité est un domaine que je connais assez bien. A vrai dire, j’y baigne depuis près de 40 ans. Breton d’origine comme vous, je suis né à BREST et mes activités professionnelles m’ont conduit à travailler quelques années en banlieue parisienne, une vingtaine d’années à BREST et finalement en provence depuis 18 ans. J’ai pris ma retraite de Commandant de police il y a 10 ans.
Monsieur URVOAS, j’ai lu que vous avez été mis en cause par certains médias à propos de votre analyse de l’abominable affaire de TOULOUSE et MONTAUBAN; Je ne sais pas quels ont été vos commentaires sur cette affaire mais il est clair que la gestion de l’intervention par la hiérarchie policière est loin d’être exemplaire.
Il ne fait aucun doute à mes yeux que la décision d’interpeller MERAH Mohamed à son domicile à trois heures du matin n’était pas opportune. Tous les policiers de France et de Navarre savent bien que le domicile est l’endroit le plus dangereux pour arrêter une personne.Les policiers de la DCRI sont des grands professionnels. Ils savaient parfaitement qu’une telle opération n’était pas exempte de dangers.
Interpeller Mohamed MERAH alors qu’il quitterait son domicile aurait du être la décision retenue. C’est généralement la règle lorsque les conditions le permettent. Dans le cas présent, il n’y avait pas d’urgence absolue à pénétrer à 3 heures du matin surtout lorsqu’on connait la dangerosité et la détermination du mis en cause.
L’agitation du premier personnage de l’état a du être déterminante pour adopter cette décision dont on connait aujourd’hui les conséquences désastreuses.
Je ne sais pas, Monsieur URVOAS, si d’autres interlocuteurs vous ont déjà fait ce commentaire. Il me semble l’avoir entendu de la bouche du Cdt PROUTEAU, fondateur du GIGN.
C’est, me semble t’il, un élément qui pourrait être développé dans la polémique qui ne manquera pas de se poursuivre.
Vous l’avez compris, Monsieur URVOAS, j’ai une préférence marquée pour celui qu’un personnage dérisoire vient de qualifier de ‘Nul’ . Pitoyable..
Cordialement.
Guy GALLON
On a bien compris M Gallon, qu’ayant une préférence marquée pour un candidat, rien de nous arrête pour discréditer l’autre, jusqu’à suggérer qu’il ait téléguidé une arrestation hors procédure et dangereuse juste pour se faire mousser.
Bravo pour votre analyse pertinente M Gallon , et vivement la retraite !