Mercredi dernier, 10 personnes étaient interpellées le cadre d’un coup de filet mené dans les milieux islamistes radicaux dans plusieurs villes de France, moins d’une semaine après l’interpellation de membres d’un petit groupe salafiste.
L’opération avait été lancée par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avec l’appui du Raid et du GIPN, sous les caméras complaisantes dûment convoquées par le pouvoir pour l’occasion.
Comme souvent « des sources policières » certainement très bien intentionnées n’avaient eu de cesse que de présenter aux journalistes les individus concernés comme des « petits délinquants isolés, autoradicalisés, repérés sur des forums islamistes sur internet ou pour s’être rendus ou avoir projeté de se rendre dans la zone afghano-pakistanaise et dans le Sahel« . Et nos chaînes d’information avaient scrupuleusement relayé ces « informations » en faisant évidemment le rapprochement avec les drames affreux de la semaine passée.
Dans la discrétion de ce week-end de Pâques, les mêmes médias ont été muets, tout comme le ministre de l’Intérieur. Et pourtant toutes les personnes interpellées ont été relâchées vendredi sans être poursuivies par la justice. Pas une seule mise en examen !!!
C’est donc ceux qui parlaient de « mise en scène » qui étaient dans le vrai.
Vous êtes mieux placé que quiconque pour savoir que les gardes à vue son prises sous le contrôle de Magistrats. Puisque vous qualifiez ces actions de mise en scène, ces Magistrats sont donc complices !
Pour votre gouverne, instruction a été donnée aux services de police de faire un maximum d’opérations avant le premier tour et de médiatiser à outrance. Les magistrats du parquet doivent bien avoir reçus des instructions comparables et le parquet anti-terro ne passe pas pour un repaire de gauchistes…
Le silence médiatique n’est pas toujours la couleur la mieux adaptée, tandis que la sobriété par contre pourrait parfois être vivement recommandée.
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