Hier en fin d’après midi, nous avons passé près de deux heures dans les immeubles autour de l’école Paul Langevin pour présenter le programme de François Hollande.
Nous étions évidemment disponibles pour des rencontres avec des électeurs qui n’avaient pas fait le même choix que nous au 1er tour.
Il n’était pas pour nous question de succomber à la complaisance – la course folle du candidat sortant est suffisamment édifiante pour que nous lui laissions cette dérive. Nous ne voulons pas plus tomber dans la surenchère ou rechercher des connivences. Mais simplement tenter de répondre aux doutes et aux colères.
Dans notre histoire, à quel moment la droite extrême a pu être une solution pour le pays ? Elle a toujours porté les thèses du rejet, du repli, de la haine et parfois davantage. Or les brisures, les fractures, les ruptures sont aux antipodes du rassemblement dont notre pays a besoin pour engager son redressement dans la justice.
Les conversations furent souvent difficiles car le doute est pour certains profonds et le rejet puissant. Mais n’est-ce pas justement dans ces rencontres que la politique trouve son sens ?