Réunion de travail hier avec les représentants quimpérois de l’association ATD-Quart Monde qui souhaitaient m’alerter sur les ravages de l’exclusion sociale qu’ils mesurent chaque jour.
Leurs observations rendent concrètes les indicateurs de l’INSEE qui soulignent que la pauvreté et son intensité se sont aggravées entre 2006 et 2009 (il n’existe pas de chiffres plus récents). A Quimper aussi les sollicitations sont de plus en plus nombreuses des associations caritatives, les volumes distribués par les restos du coeur ou la banque alimentaire sont en constante augmentation, l’allongement des listes de familles soutenues est continue,…
Mes interlocuteurs sont donc venus plaider pour que des mesures spécifiques soient prises pour les plus démunis, non pas comme des voies de garage mais comme des passerelles conduisant le plus directement possible vers le droit commun.
J’ai notamment été très intéressé par leur proposition de « sortir » les allocations familiales du calcul du RSA socle pour que celui-ci soit vraiment un filet de sécurité en attendant celui que devrait fournir un emploi.