Ce soir je vous propose de nous retrouver à la Maison Pour Tous du Moulin Vert à 20 h avec tous ceux qui souhaitent la confirmation du vote de dimanche dernier.
En effet, si le résultat obtenu est très encourageant, historique même par son ampleur, que l’on ne compte pas sur nous pour attendre passivement le 17 juin. Chaque tour d’une élection est une page blanche que seuls peuvent écrire les électeurs. Je vous invite donc à rester mobilisés.
Pour ma part, je vais continuer la même campagne que pour l’élection présidentielle et avant le premier tour : la présence sur les marchés de Quimper (Kerfeunteun), de Fouesnant, devant les supermarchés à Briec ou à Pleuven, du porte à porte dans toutes les communes.
Sur le plan médiatique demain Ouest France organise un débat public à Briec, salle de l’Artémuse à 18 h, ouverte à tous. Vous y êtes évidemment conviés !
Depuis 1965, j’ai toujours voté pour le parti socialiste, et dimanche dernier, j’ai donc voté pour vous. Mais dimanche prochain, je resterai chez moi, et mon épouse fera de même. La place que Mme Trierweiler est en train de prendre dans cet état qui promettait d’être exemplaire m’inspire méfiance. Je ne pense pas que François Hollande saura résister à la force de cette femme qu’on a vu, dès le jour de l’investiture, occuper le devant de la scène, traverser la cour de l’Elysée toute seule sur le tapis rouge, serrer les mains comme si elle était le deuxième personnage de l’état, attirer le Président de la République contre elle, avec autorité, pour lui rouler un patin devant les caméras de télévision, le soir de l’élection, à Tulle. L’affaire du Twit d’hier ne fait que conforter l’impression désastreuse que j’en retire. Mme T. est envahissante, elle intervient constamment à la radio d’un ton qui donne à penser qu’elle a bien l’intention se camper là, et de peser sur les décisions, et bientôt sur l’action, du Président. Les histoires de fesse ordinaires de M. Hollande ou des autres ne m’intéressent pas. La République n’est pas un club de rencontres. Officiellement, Mme Trierweiler n’est rien. On ne veut pas la voir, et encore moins l’entendre. Avec elle, je vous en fiche mon billet, François Hollande court au désastre, et l’Etat socialiste avec lui.
faire de la politique sur un tel raffut c’est tombé bien bas ,
il a toujours existé des hommes et des femmes ,
faudrait quand même pas que les hommes politiques et en particulier le Président deviennent des eunuques !
faire croire que la politique se résume aux commentaires ci-dessus c’est sans doute pas innocent et prendre les électeurs pour des stupides qui ne lisent que la presse type « britannique » et voici .
C’est inquiétant tout cela. Mais pourquoi les Français n’ont-ils pas choisi Bayrou et après son élection une assemblée de gauche? Inédit mais pas plus mal…sans doute meilleure image du Président et lois d’essence socialistes votées. Monsieur Urvoas n’a rien à craindre pour sa réélection. En revanche, des députés UMP qui pouvaient tomber après 30 ans de règne doivent se frotter les mains, comme l’ancien ministre Laffineur dans le Maine-et-Loire. Pourquoi les gens de pouvoir peuvent-ils se permettre des choses que les « petits » auraient l’intelligence de ne jamais faire?
Je n’ose imaginer le tintamarre médiatique et politique si Carla Bruni, (l’épouse de Nicolas Sarkosi)avait été au centre d’une telle polémique.
Bon. Je me suis calmé, et j’ai revu ma position. Si je continue à penser que Mme T. dépasse largement la mesure, et qu’elle réserve sans doute d’autres mauvaises surprises à son… « partenaire », je ne la laisserai pas me détourner de mon devoir de citoyen.
Je suis persuadé que cette histoire va pousser des électeurs de droite écoeurés qui allaient voter à gauche à s’abstenir ou à encore voter à droite…Si cela n’aura pas de conséquences là où les écarts sont larges, cela en aura là où ils sont serrés. C’est dommage et dommageable à la gauche!
Et j’ajoute parce que je suis en colère que je n’ai pas élu un couple mais un Président. Point barre! Et que je ne vote pas pour Mr et Mme Urvoas mais pour mon député.