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Archives mensuelles : décembre 2012
A ceux qui se battent pour les autres
Pour le dernier post de l’année, je veux ici saluer tous les militants, tous les citoyens engagés au service d’une cause qui souvent les dépasse, tous ceux qui consacrent une partie de leur temps à défendre l’intérêt général, tous ceux qui font ainsi vivre la solidarité au quotidien.
Offrir de son temps ainsi que ses capacités pour aider les autres ou pour permettre à une association, à un syndicat, à un parti ou toute autre organisation de parfaitement fonctionner, est une idée généreuse qui honore ceux qui sont en mesure de le faire. Les bénévoles, les militants que je cotoie régulièrement à Quimper et dans la Cornouaille sont des gens de valeur qui méritent ce témoignage de reconnaissance et de gratitude. Ce sont des gens d’exception qui, en plus de s’occuper d’eux-mêmes, ont décidé de consacrer une partie de leur temps aux autres.
Je pense ainsi d’abord aux syndicalistes qui animent les combats pour la sauvegarde de l’emploi dans notre région que ce soit dans les entreprises privées (comme Doux ou Alkopharm) ou dans les services publics (avec une mention particulière pour les douaniers de la brigade de Quimper).
Je pense aussi aux bénévoles associatifs si sollicités en ce moment comme ceux du Secours Populaire, du Secours Catholique, de la Banque Alimentaire, des Restau du Coeur, de la maraude de la Croix Rouge… Jamais découragés, toujours disponibles, leur force de caractère suscite admiration et respect.
Je pense évidemment aux militants politiques quel que soit leur choix. Ils ont en commun la passion des idées et l’envie de convaincre. L’année 2012 fut, pour eux, chargée et diversement couronnée Celle qui s’ouvre devrait être plus calme puisqu’il n’y a pas d’échéance prévue.
Je pense enfin à tous ceux qui par un geste, un don, une attention ont mis de la chaleur dans le quotidien de celui qu’ils ont croisé. Ces petits moments si simples à accomplir et heureusement pas si rares, qui montrent que l’humanité n’est pas qu’un beau mot.
Censure du Conseil Constitutionnel
24 h après la censure par le conseil constitutionnel de la « contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus d’activité » qui devait mettre en œuvre la création d’un impôt à 75% au-delà d’un million d’euros, la pression médiatique n’existe plus.
C’est heureux et logique. Heureux car la décision du Conseil Constitutionnel ne change rien à notre détermination. Dans une prochaine loi de finances, nous introduirons une disposition qui tiendra évidemment compte de la censure. Il faudra cependant être vigilant de la mise en garde discrète mais nette qui figure dans la décision et relevée par Guy Carcassonne.
Logique car la satisfaction claironnée de l’opposition était aussi factice que les critiques venues de la majorité. Les deux devraient savoir que depuis des années le Conseil a démontré son indépendance. D’ailleurs, je crois me souvenir qu’il y a quelques mois, nombre d’entre nous se pâmaient de satisfaction quand les membres du Conseil estimèrent qu’une révision de la Constitution n’était pas nécessaire pour ratifier le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union Européenne…
Je reste donc de marbre devant cette péripétie de la vie politique. Pour autant, je ne suis pas un partisan du statu quo concernant cette institution devenue essentielle pour la préservation des libertés individuelles.
Il me semble même que si François Hollande décidait de proposer au parlement de réviser la Constitution en 2013, nous devrions faire des propositions.
Elles pourraient tourner autour de la composition du Conseil (avec son nouveau rôle juridictionnel lié à la Question Prioritaire de Constitutionnalité, 9 membres c’est sans doute un peu juste), mais aussi sur la procédure en renforçant le contradictoire et la publicité dans la procédure et enfin sur l’extension de son champ des compétences.
Si ce sujet vous intéresse, je vous renvoie à l’excellent essai publié par un conseiller du groupe socialiste du Sénat, Hubert Lesaffre à la fondation Jean Jaurès.
258 postes en plus dans l’éducation nationale
Pour les services de l’Education nationale, la préparation de la rentrée scolaire 2013 est déjà une réalité.
Dans notre académie, comme sur le reste du territoire, ce sera le moment de la concrétisation des engagements que nous avions pris. Après la suppression de 77 000 postes au cours du précédent quinquennat, la priorité à la jeunesse donnée par François Hollande s’est, en effet, traduite dans le budget de l’éducation que j’ai approuvé il y a quelques jours.
Si j’ai bien lu les différents documents budgétaires, au-delà du remplacement intégral des
départs à la retraite, nos écoles devraient voir 74 personnels enseignant supplémentaires et 175 pour les établisssements du second degré et enfin 9 « moyens administratifs et de vie scolaire »qui s’ajouteront aux effectifs actuels.
Au total, ce sont 258 postes supplémentaires dont bénéficiera notre académie à la rentrée 2013.
Ces utiles renforts seront prioritairement dédiés à l’accueil des élèves de moins de trois ans et la mise en place du dispositif « plus de maîtres que de classes » dans le 1er degré ainsi que l’amélioration qualitative de l’organisation pédagogique dans le second degré…
Inverser la courbe du chômage
Une fois de plus les chiffres des chômeurs progressent. Sur un an, la hausse est de 10 % et, hélas, rien n’indique qu’il faille attendre pour les prochains mois de substantielles améliorations.
Loin d’être accablé par cette réalité mais lucide sur son intensité dramatique, comme tous les socialistes, je n’ai pour l’année qui vient qu’une seule priorité : inverser la courbe d’ici la fin 2013.
C’est ce qui explique nos premières actions en faveur des jeunes et des plus âgés, qui sont les premiers touchés par ce chômage de masse :
- Les emplois d’avenir qui commencent à être recrutés (2000 conclus en quelques semaines dans tout le pays) et qui vont évidemment monter en charge en 2013 pour atteindre les 100 000 en fin d’année.
- Le contrat de génération dont j’ai récemment parlé ici et donc l’objectif est de 500 000 embauches de jeunes en CDI au cours des prochaines années et le maintien dans leurs emplois de 500 000 salariés « seniors ».
Ce sera le premier texte étudié en janvier dans l’hémicycle.
Ce contexte difficile rappelle également la responsabilité des partenaires sociaux, qui sont appelés à conclure la négociation pour une meilleure « sécurisation de l’emploi » les 10 et 11 janvier prochain, afin de concilier la nécessaire adaptation des entreprises aux évolutions de l’activité et la légitime aspiration des salariés à plus de protection.
Le gouvernement et les parlementaires de la majorité ne baissent donc pas les bras et vont continuer à se battre. Nous savons qu’il nous faudra du temps et de la ténacité pour rétablir la croissance et reconquérir l’emploi. Nous le faisons avec comme boussole la justice sociale.
Le sens de la responsabilité de Manuel Valls
Le ministre de l’Intérieur, selon le Parisien, vient d’indiquer qu’ »outre le nombre d’interpellations [il donnera] aussi le chiffre des voitures brûlées (durant la nuit de la Saint Sylvestre) deux jours ou trois jours après ».
Il rompt ainsi avec les opaques pratiques de ces prédécesseurs Brice Hortefeux et Claude Guéant que j’avais, en leur temps, condamné au nom du PS. On trouvera sur ce blog, mes réactions sur ce point en 2009, 2010 et 2011. Je salue donc l’initiative de Manuel Valls.
Elle est à la fois audacieuse et révélatrice de la conception qu’il a de sa fonction.
Audacieuse car en agissant ainsi, il sait qu’il ne pourra plus reculer, qu’il construit les références pour être jugé sur un seul critère. Dans une démocratie d’opinion où seule la simplification trouve à s’exprimer, c’est un geste courageux. D’ailleurs dès ce premier article dans le Parisien, le journaliste ne manque pas de rappeler le dernier chiffre publié, posant ainsi les jalons de prochains commentaires…
Révélatrice de son exigence aussi. Manuel Valls connaît l’attente, voire l’impatience, des Français en matière de sécurité et sait parfaitement que son action ne pourra produire des effets durables que sur le long terme. Alors il choisit de faire face et de ne rien cacher. Il privilégie la transparence à la tactique. Il parie sur son éthique de responsabilité pour asseoir sa crédibilité.
Accessoirement, il prend aussi les forces dont il assure le commandement à témoin. En assumant son action, au point de donner les chiffres pour la commenter, il signifie en parallèle aux policiers et aux gendarmes combien il compte sur leur engagement, sur leurs compétences et sur leur sens du discernement. En bref, il témoigne de la confiance qu’il leur porte.