Lors des débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi de refondation de l’école, un sous-amendement déposé par le gouvernement était venu transformer le sens d’une modification relative aux langues régionales que nous étions parvenus à faire intégrer dans le texte.
Depuis, cette écriture malheureuse de l’art. 27 bis suscite de légitimes protestations. Puisque le texte va venir rapidement devant le Sénat, en lien avec la sénatrice Frédérique Espagnac et avec Paul Molac député du Morbihan nous cherchons à convaincre le gouvernement de la nocivité de son texte. Et nous militons pour que cet article soit réécrit.
Ainsi une lecture idéale pourrait ouvrir la possibilité pour tous les professeurs (et plus seulement ceux du premier degré) de recourir ponctuellement aux langues régionales dans les régions où elles sont en usage, et pas exclusivement pour l’apprentissage de la langue française. Elle pourrait aussi mentionner les cultures régionales.
Pour le moment, Vincent Peillon me semble compréhensif, ce qui me rend optimiste sur l’issue du débat sénatorial.