Dans une France qui s’abandonne aux facilités des vitupérations protestataires et des réquisitoires populistes, Quimper est une exception même si hélas, les résultats portent aussi une part d’ombre.
C’est d’abord la faible participation. 20 038 votants. C’est un peu mieux qu’en 2009 (+ 1180 voix) mais c’est bien moins qu’en 1999 (21 010) ou qu’en 2004 (20 542). Que 53 % des électeurs refusent de venir voter est en soi une profonde tristesse.
C’est évidemment ensuite et surtout l’influence du FN : 2 335 suffrages à Quimper. Du jamais vu à une élection européenne. Jusqu’à présent dans un pareil scrutin, il n’avait pas franchi à la barre du millier de voix… On mesure la dégradation de notre démocratie aussi à ce chiffre. Cela rappelle aussi que si le peuple est souverain, il n’est pas infaillible.
Heureusement trois autres constats viennent amenuiser ces déceptions.
C’est d’abord le fait que les Quimpérois aient placé en tête le PS avec 3 873 voix. La chose est symbolique mais revigorante. Quand nous régressons au plan national, nous progressons localement, certes légèrement (+ 210 voix en 5 ans) mais nous progressons.
C’est aussi la découverte qu’un mois après son succès municipal, l’UMP n’arrive qu’en 2nd position avec 3 132 voix. Le parti du maire perd 1 105 voix par rapport à 2009. Et en pourcentage la chute est encore plus nette : 16.09 % cette année et 23.1 % en 2009. Et ce alors qu’une Finistérienne députée sortante (la maire UMP de Morlaix) était placée en position éligible !
C’est enfin le constat que le blog de gauche dépasse le blog de droite. Si l’on totalise les principales listes de gauche parlementaire, on dépasse 40 % contre 33 % pour celles de droites républicaines (non compris le FN).
Evidemment, il faut se garder comme la peste de toute extrapolation hâtive, mais dans un ciel si chargé, il est moins lourd d’habiter Quimper.
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Analyse socialiste pour les socialistes.
Le seul choix que je vois c’est un choix entre bloc nationaliste et un bloc centriste ( droite – gauche modéré)
Quand je voyage USA – Amérique du sud, on voit ce que c’est le nationalisme. Peut être la Russie mais je ne connais pas.
La France est endettée et le deficit continuera à se creuser ainsi que la dette mécaniquement. Une simple comparaison des richesses crées ( 1 de croissance sur un PIB de 2000 milliards = + 20 ) et du déficit budgetaire ( 86 milliards cette année ) montre que le seul choix est réduire les dépenses.
Je ne vois pas le ps faire une reforme de structure.
– 1 millions de fonctionnaires de trop : point d’indice gelé de 2010 à 2017 : très bien. Il faut réduire les fonctionnaires territoriaux et rationaliser les dépenses de santé.
- retraite à 65 ans
- réduire les niches sociales et fiscales drastiquement.
N’investissez pas dans les assurances vies : c’est encourager les déficits.
Acheter de l’or ou autres métaux précieux.
EN 2017, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher un second tour nationaliste – centriste ( de gauche ou droite)
« Cela rappelle aussi que si le peuple est souverain, il n’est pas infaillible. »
Vous êtes fou. Avec ce genre de phrases, vous allez au massacre. Vous y allez d’ailleurs à marche forcée. Même face à un tel revers, du pour l’essentiel à la médiocrité ambiante depuis 30 ans, vous blâmez encore la « populace ».
M. Urvoas, pas besoin d’être grand clerc pour savoir qu’en 2017, vous devrez trouver une autre activité que député.
La montée de l’extrème- droite française et la montée du national-populisme identitaire breton représentée par Christian Troadec , l’homme de droite, aux 100 casseroles sur Carhaix , est du même ordre de pensée, du même tonneau: le caniveau, le repli sur soi, la haine de l’autre…!Et dire que ce petit duc du Poher , anti-républicain notoire, est reçu lui, par Jean-Yves le Drian, son ami, !!!au ministère de la défense!La colère de beaucoup de gens est énorme!Il est temps de clarifier les choses! et de monter un » front ANTI-nationalisme breton »… !Le » néant », la peste brune sont rentrés en Bretagne!J’ai mal à ma Bretagne!Réagissons!
Monsieur le Député,
Sur mon bureau de vote, dans le seul quartier dit « sensible » de Quimper, alors que tout s’y passe bien, sans violence et avec beaucoup de chaleur humaine et dans lequel j’ai voté, une fois de plus, à « gauche », le FN arrive en tête avec un score qui atteint presque 20%. Ce n’est pas acceptable! Et vos « analyses » politiques le sont de moins en moins aussi! No pasaran, Monsieur le Député.
Cher ami,
Apres la bombe à fragmentation des Eurpéennes , un nouveau scandale éclabousse la classe politique et il ne faudra pas jouer le refrain du vice et de la vertu, ça ne prend plus. Que faudra t il d’autre pour que les politiciens comprennent qu’il est plus qu’urgent de retourner aux fondamentaux de la politique à savoir défendre le bien commun avant le bien d’un parti et souvent d’une carrière? Notre société (de surconsommation) ressemble de plus en plus au Titanic, les paradigmes ont changés mais son fonctionnement se poursuit sur d’anciennes croyances pour nous mener directement dans les abymes!
Une réflexion globale est nécessaire pour redresser la barre et nous proposer un nouveau cap ,un nouvel idéal (européen à minima).
Je reste fier d’être breton, c’est la seule région qui a résisté honorablement aux sirènes « Marine » ,un peu moins d’être français mais je comprends la colère et l’exaspération du peuple.
Cordialement.
Je vote udi chaque fois mais si mon parti n’est pas au second tour je préfère le FN aux alliances PC – Verts – communistes.
Trop d’assistés dans la société. Trop de dettes
Trop de service public non régalien.
Vivement 2017
Bonsoir,
Je lis dans la presse que vous étiez favorable avec mr Le Drian à une Bretagne dans son format actuel, et
donc contre une fusion avec les pays de Loire.
La réforme est justifiée par une optimisation des administrations et donc une meilleure efficacité pour un moindre coût. Par ailleurs une grande région pèsera plus lourd dans de nombreuses décisions, comme par exemple dans le domaine des transports (TGV jusqu’en Finistère, par exemple).
Il va falloir être très fort, pour expliquer que la Bretagne peut se cantonner dans son splendide isolement et se passer de telles économies. Il faut être très étroit d’esprit pour penser que la bretonnitude ne peut s’exprimer que dans un cadre administratif restreint, au moment où les enjeux se situent à une échelle européenne . Il faudra être très convainquant pour convaincre les régions entre la Bretagne et la capitale, entre la Bretagne et l’Europe, de s’associer à nos projets. Rappelons que nous sommes un bout de terre…
Et il va vous falloir être très optimiste pour penser qu’après un tel coup contre l’intérêt général, le Ps puisse rester à 14%…