Marie Jacq est décédée. C’est donc avec beaucoup de tristesse et de respect affectueux que j’écris ces lignes.
Marie était du bois dont on fait les meilleures charpentes. A jamais elle restera l’incarnation de ces socialistes qui permirent nos conquêtes électorales en Bretagne.
Déterminée et robuste, elle incarnait l’engagement politique dans ce qu’il a de plus généreux.
Passionnée et disponible, elle fut un exemple pour toute une génération de militants socialistes. Toujours attentive aux autres, intransigeante sur les valeurs qu’elle servait, elle ne craignait aucun combat et n’économisait jamais des forces pour les remporter.
Pour le député que je suis aujourd’hui, Marie Jacq était une référence, elle qui fut la première femme de gauche à être élue, en 1981, vice-présidente de l’Assemblée nationale.