Ce mardi l’assemblée nationale a décidé, sur proposition de Claude Bartolone, de la constitution d’une mission d’information « sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie » . La décision en a été prise par la Conférence des Présidents.
Elle sera composée de 17 parlementaires,15 issus des différents groupes de l’Assemblée auxquels se joindront les deux députés du territoire Philippe Gomès et Sonia Lagarde.
Nous concrétisons ainsi le vœu du Premier ministre qui, s’exprimant le 23 juillet dernier lors des questions au gouvernement et répondant à une interrogation de Dominique Bussereau, député UMP de Charente Maritime et ancien ministre, avait indiqué qu’il souhaitait « associer très étroitement la représentation parlementaire » et proposait « la création d’un groupe de travail composé de députés et de sénateurs, issus de la majorité comme de l’opposition pour suivre en temps réel le travail d’écoute et d’analyse » que conduisent Jean-François Merle et Alain Christnacht pour le gouvernement.
Il est donc pour le moins étonnant que le « Rassemblement UMP – Front pour l’Unité » formation calédonienne ait cru devoir condamner cette initiative en la présentant comme « destinée à définir les contours de l’indépendance de la Nouvelle Calédonie » . Il est même très choquant que le communiqué publié à Nouméa écrive que ces « mots » seraient « les propres termes de Claude Bartolone » ce qui est un pur mensonge.
La France n’a jamais su décoloniser. Elle a partout échoué, contrairement aux Anglo-Saxons. La fraude électorale massive et répétée par non respect des critères de l’Accord de Nouméa sur le corps électoral provincial par les non indépendantistes dans leurs mairies, a été couverte par le Premier ministre Ayrault et le Haut-commissaire Brot. Les juges ont entériné les consignes du gouvernement français. Les élections ont été faussées. La fraude électorale en Nouvelle-Calédonie revient à installer une armée française d’occupation coloniale sans fusils. Il est déjà bien tard pour revenir à la sincérité des listes électorales.
Bien entendu, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu….
BONJOUR A TOUS ON VEUT RESTAIS FRANCAIS UN . CES TOUS
M. Urvoas, merci pour ces précisions, et essayez de maintenir le cap pour que le problème de la Nouvelle Calédonie reste en Nouvelle Calédonie. Le statut actuel prévoit que le sort du Territoire se règle sur place, et c’est très bien comme ça.
Si seulement les politiciens locaux ne passaient pas leur temps à mettre de l’huile sur le feu, qui en appelant à l’arbitrage de l’ONU, qui en niant que le gouvernement français puisse respecter sa signature apposée au bas de l’Accord de Nouméa! L’apparition de discours politiques radicaux à l’approche de l’échéance de l’Accord de Nouméa est très nuisible à l’objectif affiché (peut-être faussement, mais c’est ce qui a été vendu à la population) de créer un territoire où l’on pourrait vivre ensemble en paix.