Hôpitaux menacés
Dimanche 4 mai 2008 | Publié dans Clash !Le 14 mai à 18 h 15, je participerai à la délégation finistérienne qui rencontrera Roselyne Bachelot.
Objet du rendez vous ? Revenir sur la décision d’Antoine Perrin, directeur de l’Agence régionale d’hospitalisation de transférer à Rennes, le service d’allogreffes pédiatriques installé aujourd’hui au CHU de Brest.
Hier encore, à Brest, près d’un millier de personnes se sont rassemblées pour marquer leur refus. Au prétexte retenu pour le transfert (faible activité du service et absence de pédiatre oncologue) les intervenants ont opposé une association entre le Finistère et Rennes, dans une addition des compétences plutôt qu’une soustraction comme l’organiserait ce projet de « schéma interrégional d’organisation des soins ».
Je ne connais pas le directeur de l’ARH. Je ne doute pas qu’il applique des consignes nationales, mais il paraît aussi évident qu’il gère très mal la situation, voire qu’il provoque la crise par une succession d’initiatives sans avoir réfléchi aux moyens de gérer les problèmes.
Entre la fermeture des urgences de nuit à Concarneau (et on parle de celles de Douarnenez et Pont l’Abbé), la fermeture de la maternité et de la chirurgie non programmée à Carhaix, voire demain la restructuration de l’activité de chirurgie à l’hôpital de Morlaix on peut légitimement parler, au moins sur le plan de la méthode, d’une gestion calamiteuse de ces dossiers.
Les annonces brutales ont braqué tout le monde et leur cumul donnent le sentiment d’une attaque frontale contre les hôpitaux du Finistère, toutes catégories confondues. Peut-être pas à tord d’ailleurs…