J’étais aujourd’hui à Locarn, où l’association Dihun organisait un colloque pour fêter ses 20 ans autour du thème « quelle politique linguistique pour la Bretagne du 21ème siècle ? ».
Cela m’a permis de faire un point sur la proposition de loi à laquelle je travaille depuis plusieurs mois et que j’ai récemment transmise aux 5 conseils généraux et au conseil régional de Bretagne de même qu’aux principales associations oeuvrant sur ce secteur.
Mercredi dernier, lors de sa dernière réunion, le groupe d’étude de l’Assemblée sur les langues régionales en a adopté le principe. Il nous reste à affiner quelques détails, ce qui devrait pouvoir se faire d’ici la fin de ce mois en lien avec Marc Le Fur.
Ensuite, dès l’été, le texte sera adressé à tous nos interlocuteurs pour recueillir leurs réactions et suggestions d’amendements. Ainsi nous devrions être en situation de déposer la proposition au moment de la session ordinaire du 2 octobre.
S’ouvrira alors un autre combat : celui pour son inscription à l’ordre du jour.
Est-il possible d’avoir le projet texte ?
Je ne crois pas trop à la loi comme quelque chose de magique qui peut résoudre des problèmes. D’autant moins que les admistrations peuvent toujours abuser de leurs pouvoirs pour freiner ou e^pêcher les choses de se concrétiser dans la réalité. Ce sera pueut-être mieux que rien, mais …
… la façon la plus intelligente et la plus efficace de procéder serait d’établir quelles sont les conditions nécessaires pour permettre au breton (et aux autres langues minoritaires, et cela serait valable pour les milliers de langues minoritaires dans le monde, qui dans leur diférences ont à souffrir des mêmes « vissicitudes ») pour permettre donc au breton et aux autres langues minoritaires de continuer à vivre et à se développer (parce qu’on a atteint le fond du gouffre, et il s’agit de savoir comment on en sort).
Une fois établies ces conditions, (et je suppose que des organismes comme l’Unesco, voir Sorosoro, ont travaillée sur ce sujet, et on aimerait voir un peu plus l’Unesco sur le terrain – on fait bien appel au FMI pour « sauver » financièrement la Grèce et d’autres pays européens, demandons à l’Unesco de venir nous aider à sauver nos langues, et aidons les autres minorités de part le monde à sauver les leurs (bien que étant incapables de se donner les moyens de sauver les notres, je vois mal quel conseil ou quel aide on pourrait leur donner !) … une fois établies ces conditions, il sera alors opportun de voter des lois.
Avant de savoir quel est le contenu de ce projet de loi, j’aimerais donc savoir quelles sont, selon les hommes et femmes politiques, les CONDITIONS QUI PERMETTRONT a CES LANGUES MINORITAIRES DE VIVRE, ET PAS SEULEMENT DE SURViVRE.
Et je pense qu’une fois ces « conditions » définies, il serait du devoir des hommes/femmes politiques de Bretagne (et d’ailleurs) d’imposer la réalisationn de ces conditions (sinon, la loi risque bien d’être, selon l’expression, une cautère sur une jambe de bois.